La comptabilité moderne doit beaucoup à Luca Pacioli, une des grandes figures de la Renaissance italienne.   

Ce moine franciscain, né en 1447 et mort en 1517, est considéré comme l’inventeur de la comptabilité en partie double, une trouvaille essentielle dans l’histoire du capitalisme. Il a en effet publié en 1494 le premier manuel comptable qui formalise les techniques longtemps pratiquées par les marchands vénitiens.

Son ouvrage intitulé « La Summa » est une véritable encyclopédie qui permet pour la première fois d’accéder dans un seul document à des connaissances éparses, connues d’un petit groupe de praticiens.

Pour populariser ces techniques, l’auteur a rédigé son livre en italien et non en latin. Le document de 600 pages réunit de façon méthodique des connaissances arithmétiques et mathématiques de l’époque.

On y découvre ses conseils, notamment sur la manière de remplir le mémorial, le grand livre et le journal, d’établir la balance, le bénéfice ou les pertes.

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